Contributions de militant.es, partenaires et de chercheurs.es
109 actions d’un mouvement en mouvement !
Réécrire un projet associatif national pour cinq ans
Un zourit spécial congrès et un Mobilizon pour s’organiser
Poitiers août 2021
Où sommes-nous ?
Jeunes militant.e.s aux Ceméa, nous n’avons pu nous empêcher de remarquer l’absence de certains d’entre nous sur les bancs de la séance d’ouverture. « Où sommes-nous ? », « Que faisons-nous ? » Alors que notre directeur général nous alerte et nous engage à mettre au travail nos espaces démocratiques, cette absence des plus jeunes d’entre nous raisonne comme une parole inaudible. Ce sentiment se transforme assez rapidement en constat en observant les tablées du restaurant universitaire et des espaces informels.
Nous sommes donc partis à la recherche de réponses. « Où sont-ils.elles ? » Le constat est partagé, nous ne sommes pas nombreux. Première hypothèse : leur faible disponibilité. Ils.elles sont actuellement nombreu.x.ses à être pris par la reprise d’activité, comme les BAFA reportés. Leur force vive est au travail, sur le terrain, en agir et en animation de notre projet, de nos actions. Dans la pensée des enjeux que porte ce congrès, leur absence est un manque de représentation.
La situation sanitaire est une autre hypothèse : elle a réduit de plus de la moitié le nombre des présences possibles. Les antennes territoriales ont également mis plus de temps qu’à l’accoutumé à se positionner, à se dire que c’était envisageable de se retrouver en si grand nombre. Certaines pensaient même que c’était inimaginable. Nous ne pouvons que questionner la faible diffusion locale de l’information, laissant alors principalement aux habitué.e.s, aux plus ancien.ne.s et aux bien informé.e.s, la liberté de participer au congrès.
Cette liberté devient maintenant pour eux.elles, pour vous, une responsabilité : celle de témoigner auprès des militants de ce qu’il s’est passé ici, et de faire vivre l’élaboration du projet. Ce congrès est une étape dans un processus. Et il y aura d’autres rencontres pour parler de nos orientations nationales.
C’est alors à NOUS, tous, jeunes et moins jeunes, de penser localement sur chaque territoire les espaces démocratiques faisant exister toutes les voix, afin de faire entendre, d’ici à l’assemblée générale, des propositions et des apports pour le projet national final.