Fabienne Kutten est venue avec Nutella, Bretzel, Noka, les poneys ; mais aussi les chiens Siam et Titi.

Au congrès, elle anime une initiation à la médiation animale, se présente comme équiciennne, elle en est diplômée, et agricultrice.

Elle a laissé à la librairie un ouvrage réalisé par la confédération paysanne auquelle elle a participé.

Animatrice et éducatrice spécialisée, militante et administratrice des CEMÉA Nouvelle Aquitaine, elle a plusieurs casquettes mais est surtout connue comme « miss poney ».

Fabienne porte le stage BAFA 3 « enfant-cheval » . Elle accueille aussi des jeunes venant d’ITEP, des personnes en situations de handicap moteur, mais aussi mental, des personnes âgées , des jeunes suivis par l’aide sociale à l’enfance. Ses animaux sont ses collègues dans cet accompagnement.

Elle est venue au congrès pour écouter, échanger mais aussi … militer.

Militer pour la présence des animaux, la reconnaissance de la médiation animale (ce qui implique aussi des financements pour ces accompagnements). Plus globalement, elle milite pour le respect du vivant et des personnes qui travaillent avec, ce qui concerne bien sûr l’éducation mais aussi les agriculteurs. « Il faut aller au-delà de ce qui est véhiculé sur le monde agricole » nous dit-elle faisant références aux dessins de l’exposition, qu’elle a vu en arrivant au congrès. L’image de l’agriculteur-pollueur, mais aussi maltraitant avec les animaux, elle la perçoit comme un préjugé très négatif. Elle a participé au petit déjeuner sur le thème des discriminations pour témoigner de la stigmatisation d monde paysan mais aussi de sa situation de femme dans le milIeu agricole.

Nous avons abordé la question du véganisme, de la mort, celle des animaux, celle des hommes, du cycle de la vie, de la manière dont notre société peut fermer les yeux sur cette réalité, sur le statut de la vieillesse, sur la fin de vie. Et si on sortait des rapports de domination avec l’autre-vivant : qu’il soit humain, animal, végétal ?

Toutes ces questions sont souvent abordées avec les enfants qu’elle accueille en stage, lors des repas ; « on mange local, forcément, on sait d’où viennent les aliments, c’est très réel ».

Fabienne milite pour le respect de la vie, sous toutes ses formes.



Un livret sur le cheval (cahiers de l’animation) , qu’elle a écrit, est disponible gratuitement à la librairie du congrès

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« L’importance de la valorisation, de la reconnaissance des différentes formes d’engagements volontaires des jeunes » Ludovic Falaix

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