Eric est militant des CEMÉA depuis 1984. Avant d’être administrateur national, il était permanent aux CEMÉA du Centre. Il est aujourd’hui vice-président de l’Association Territoriale d’Occitanie sur l’antenne de Toulouse.

2015

Eric souhaite que « les CEMÉA continuent à vivre » et que « l’on définisse ce que nous avons envie de faire demain et non ce que la société aimerait que l’on fasse ».

Pour lancer des pistes sur ce que seront les CEMÉA dans vingt ou trente ans, « il faut comprendre notre environnement ».

Où en est son parcours de militant, six ans après ?

2021

Eric relit ses propos.

Il y a six ans, il croyait à la prospective. Il pensait que nous pouvions être pro-actif. Seulement voilà, « l’élection d’Emmanuel Macron, les confinements successifs dus à la pandémie mondiale », il ne les a pas anticipés : « Qui aurait pu imaginer tout ça ? Comment pouvait-on projeter toutes ces conséquences ? »

Aujourd’hui, il ne pense plus qu’il soit possible de se projeter à vingt ou trente ans. Son travail sur la question de la laïcité l’a fait cheminer. Pour « agir plutôt que subir », il pense qu’il faut réussir à se déplacer intellectuellement pour comprendre le point de vue de l’autre. Il s’inspire de la citation de Wajdi Mouawouad « Chacun ne peut regarder de sa propre fenêtre, le lieu où nous sommes installés nous renseigne sur le paysage que chacun observe. Nous naissons et la fenêtre naît avec nous ». Il pense que chacun a raison depuis sa fenêtre et qu’il est aujourd’hui important de miser sur cette ouverture : « comprendre la fenêtre de l’autre ».

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« L’importance de la valorisation, de la reconnaissance des différentes formes d’engagements volontaires des jeunes » Ludovic Falaix

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